Parlons de Chera et de Saparelli, villages par nature attachés au patronyme.
Chera doit vraisemblablement son nom au gros rocher Oriu (voir ci-après).
Ce sens est attesté par de nombreux mots de diverses langues d'origines latines, reposant sur la base "kar", comme le Catalan ou le mot chera signifie rocher.
Saparelli est le dérivé de I Sapareddi qui se traduit par : les petites grottes, Le lieu devait porter ce nom avant la fondation du village.
Saparelli à d'abord été fréquenté en premier par les Culioli, puis Chera à était fondé vers 1760.
41°30'04 Nord - 9°11'59 Est. Alt : 300 m. Route D59
Chera en 2010
Chera en 2020
Le village avoisine celui de Saparelli, plus au sud.
Saparelli vue Sud
Saparelli vue nord
Il n'y a plus de commerces ni d'école depuis longtemps. Reste à Chera, l'église Sainte Lucie et un terrain stabilisé pour la pratique de la pétanque.
Ses curiosités sont les suivantes :
- Deux sources distinctes à Chera, espacées de quelques mètres, alimentent pour un lavoir, et se déversent dans un réservoir pour l'irrigation de jardinés (A Vigna). Il est à noter également l'existence d'un ruisseau plus bas, invisible par manque d'entretien (U Sturccitoddiu).
- Une source à Saparelli ; à Ghizinettu. L'eau coulait en actionnant la pompe manuellement. Cette pompe est aujourd'hui disparue.
- Un rocher énigmatique baptisé Oriu - nom probablement dérivé du mot orzu, orge en corse ou encore du mot horreum, magasin en latin - surplombe le village. Un temps soupçonné d'avoir servi d'abri troglodyte, il était surtout utilisé par les anciens comme grenier à foin et à céréales. Sa cavité naturelle, entièrement hermétique du sol permet la conservation en bloquant les remontées d’humidité de la terre. En revanche, rien n'aurait pu empêcher les premiers Culioli de Chera d'y séjourner avant la réalisation de la première bâtisse en pierre. Ce genre de particularité (rocher sur rocher avec une partie maçonnée) se retrouve plus bas dans la vallée à Canni ou encore à Sainte lucie de Talza et à Monaccia d'Aullène. Celui-ci a la particularité d'avoir un petit plateau au sommet, accessible depuis un vieux chêne à l'arrière pour les plus agiles, coiffé d’une croix chrétienne protectrice en pierre
Oriu en 1990
Oriu en 2020
L'arca avant sa renovation vers 2010