Une famille, un village, une terre, une histoire.

Origine : Corse

Déclinaisons trouvées : Cuglioli, Cugliolo, Culiolo, Culiolu, Cugliolu, Cogliolo, Cullioli.

  • Toutes les personnes portant ces noms sont de la même famille, donc parents de degrés plus ou moins éloignés.
  • Ancêtre le plus éloigné : Gian Andrea vers 1640 à Sorbollano.
  • Gian Battista père des fondateurs de Chera, était le frère de Matteo. Leur père s'appelait Guglielmo di Surbbudà.

D’après les estimatifs visibles sur internet, Culioli serait porté par moins de 500 personnes dans le monde.

Ce nom est donc vraisemblablement monophylétique, Il n’existe alors pas d’homonyme (nous sommes tous cousins).

Cuglioli, Culiolo et Cugliolo voient leurs déclinaisons héritées de l’influence Sarde (Bonifacio) et Italienne.

Culiolu est une déformation de l’administration française lors de l'erreur d'enregistrement du mariage d'Antoine Marius Culiolu et de Marguerite Figa à Marseille en 1841
(il s'appelait Culiolo et était né en Sardaigne).

Plusieurs personnalités portant ce nom se distinguent, et l’on en retrouve la trace sur le réseau internet :

et certainement d’autres dans l’avenir.

Comme la majorité des familles corses, les Culioli et leurs déclinaisons ont une appartenance à un village souche.

Il s’agit d’abord du village de Sobollano et de leurs "plages" : Saparelli - I Sapareddi, sur la commune de Bonifacio et ensuite de Chera sur la commune de Sotta. Région Sud de l'île, proximité de Figari (Aéroport national).

NB : I Sapareddi signifie les petites grottes.

Les deux villages sont séparés de quelques centaines de mètres à ce jour.

Nous savons que le premier site (Saparelli) a engendré le second (Chera) dont la date de sa fondation est proche de 1760, la première bâtisse en pierre est gravée de 1781 L 30 MD. J'en profite pour souligner qu'avoir eu la possibilité de bâtir, à cette date, une demeure en pierre de taille, est un mystère pour des paysans sans ressources.... Néanmoins, Jean dit "U Medicu", fils de Jean-André "I Marii" s'était marié avec la fille de la famille du notaire de Sorbollano. Comment expliquer qu'il est pu être officier de santé ? Pas d'explications, mais cela pourrait permettre de comprendre la provenance des fonds nécessaires à la construction de la maison en pierre de taille en 1781.

Curiosité des années, Chera est aujourd’hui plus vaste que le Saparelli. Mais aux vues de la faible distance les séparant et de l’accroissement des constructions au fil des années, les villages pourraient se réunir géographiquement dans quelques décennies.

Il est à noter que nos travaux de recherche démontrent que les Culioli viennent de Sorbollano - Surbuddà (proximité d'Aullène) massif de l’Alta Rocca. En effet, des registres paroissiaux mentionnent l'identité d'un Antonio Culiolo di Sorbollano en 1741 lors du mariage de son fils Giovanni Battista (registre Bonifacio Ste Marie Majeure). On retrouve également lors du recensement de 1770 à Sorbollano par la Royaume de France, deux familles veuves de leur mari : la famille de Marie-Françoise veuve de Jean-Baptiste (avec ses 4 garçons qui fonderont Chera) et Marie-Madeleine veuve de Mathieu (dont une branche donnera les Babeghi et l'autre les Cugliolo de Bonifacio).

D'ailleurs, les terres aujourd'hui présentes sur la commune de Sotta étaient rattachées à Surbuddà et à Serra di Scopamena avant 1853.

Chera et Saparelli constituaient ce que l'on appelait les "plages" de Sorbollano fréquentées par les familles Culioli.

La légende raconte que les Culioli au XVIème siècle auraient quitté Surbuddà pour fuir une vendetta. Trois frères rescapés se seraient alors réfugiés dans les collines de Saparelli, terre de transhumance et y auraient fondé le village.

Quelques années après, deux des frères auraient décidés de tenter leur chance sur l’île de la Madeleine, à l’époque territoire Corse. Bien que la légende des frères exilés parait un peu enjouée, il serait plus sérieux de penser que les Culioli de Surbudda se devaient de trouver d'autres ressources que leur misérable vie dans les montagnes et certains seraient probablement partis directement vers la Sardaigne pendant que d'autres seraient restés à Saparelli. Les terres de ces îles intermédiaires (La Madeleine et Caprera) étaient d'ailleurs offertes pour tous ceux qui souhaités s'y établir. Chose certaine, il n'y a plus de famille Culioli à Surbuddà depuis plus de deux siècles (d'après les anciens cadastres et les registres de la paroisse).

En tout cas, les Culioli ont prospéré sur ces iles aujourd'hui Sardes et quatre familles de Cuglioli ont été d'ailleurs recensées en 1766 sur les iles de la Madeleine et de Caprera.

Fait remarquable, un descendant d'une de ces familles de ces iles a contribué à la réunification de l’Italie au milieu du dix-neuvième siècle (Ghiuvan Battista Culiolo). Ces ancêtres ne sont jamais retournés en Corse et ont prospéré en déclinant le patronyme en Culiolo, puis Culiolu (Marseille), Cuglioli, Cugliolo, et Cogliolo.

D'autres réflexions tentent d'expliquer l'étymologie du nom.

Il ne fait aucun doute qu'il s’agit d'un sobriquet.

Quelques hypothèses :

  • Une relation avec Oliu : huile en corse,
  • Culiola : se traduit par le brou de la noix en latin
  • Cugliolu : se traduit du sarde par la couenne du cochon.
  • Nous avons également l'hypothèse d'une consonance avec la grande famille Gugliolo d'Udine.
  • Ou encore une relation avec Culleolus proconsul Romain de l'Hlyrie et de Gaule Cisalpine
  • Ou alors la légende du bouc Culijolu pour la tache qu'il portait sur son dos et aurait donné Culiolu, I Culioli !

Bonne visite.

@2024 Xavier